"Lisez dans le bus, entre deux rendez-vous; lisez chez le coiffeur, dans les files d'attente ou les transports. Lisez à la plage, lisez à la montagne."

… Simple, non? Mais distribuer de la littérature aussi facilement qu'un clip Youtube, lorsqu'elle fut pendant près de trois cent ans encapsulée dans les livres, n'est pas chose si facile. Le problème n'est pas individuel, ce n'est pas une responsabilité qu'on pourrait faire porter sur un acteur en particulier; le problème est industriel.

Et alors qu'on irait constater à raison que du texte est plus facile à héberger et moins couteux que de la vidéo, de la musique, l'édition n'a pas su (n'a pas pu) faire le virage que les autres domaines culturels ont su faire dans les années 2000. Très bien. Mais cela ne signifie pas que nous devrions, nous, individuellement, suivre ces contraintes: rien ne nous y oblige (à part un grain de vanité).

Poscat a démarré en 2015 en l'absence d'une offre numérique digne de ce nom pour diffuser des contenus de fiction. Les miens, particulièrement, pour que ça vaut.